dimanche 28 janvier 2018

TOSCA (1900) - Giacomo PUCCINI (1858-1924) - En direct du MET de New York (27.01.2018) - au Pathé Beaugrenelle

Les "malheurs" de Tosca...
A l'origine étaient prévus pour chanter cette production Kristin Opolais, Jonas Kaufmann, Bryn Terfel, qui se sont désistés pour diverses raisons;
De même la direction musicale, confiée successivement à Andris Nelsons puis James Levine, est assurée finalement par le français Emmanuel Villaume.
Avons- nous perdu au change ?
Pas certain car cette représentation est incontestablement une réussite...
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C'est donc Emmanuel Villaume qui conduit l'orchestre avec fougue, de manière "théatrale"...
La mise en scène de David McVicar est traditionnelle (bien loin de l'extravagance de certains...) mais particulièrement efficace notamment dans la direction d'acteurs...
Quant aux décors spectaculaires (mais plutôt beaux..) de John MacFarlane, ils peuvent évoquer quelquefois Zeffirelli...
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On peut regretter (cela arrive souvent au Met) la multiplicité et la longueur des entractes (sans doute pour des problèmes de mise en place des décors???) qui nuisent parfois à l'intérêt dramatique (en l'espèce celui entre le 2° et le 3° acte). 
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Une très belle distribution avec dans les trois rôles principaux :
La soprano bulgare Sonya Yoncheva (Tosca)
Le ténor italien Vittorio Grigolo (Cavaradossi)
Le baryton serbe Zeljko Lucic (Scarpia).
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Excellente prestation de Yoncheva (peut-être lui manque-il un tout petit peu d'autorité dans sa conception du personnage de Tosca ?)
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Bonne prestation également de Vittorio Grigolo même si parfois il frôle la caricature et qui déçoit même dans le fameux "E lucevan le stelle" où son interprétation (trop appliquée ?) manque singulièrement d'émotion.  
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Par contre, j'ai été absolument enthousiasmé, sans réserve aucune, par le magistral  Zeljko Lucic qui, sans jamais trop en faire, nous a donné de Scarpia une incarnation parfaite.
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ALBUM
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Eglise Sant'Andrea della Valle(1°acte)
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Vittorio Grigolo et Yoncheva ...


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Zeljko Lucic et Yoncheva (2° acte)...


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Castel Sant'Angelo (3°acte)...


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Sonya Yoncheva chante "Vissi d'arte"


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Voir ICI  Tosca au Met 2013 (production Luc Bondy)
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Voir ICI  l'excellent article de l'ami blogueur, le Promeneur du 68...

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mercredi 24 janvier 2018

CŒURS PURS - Roberto de PAOLIS (Réalisateur et co-Scénariste) - Italie - au Cinéma des Cinéastes (22.01.2018)

Du cinéma italien comme je l'aime !
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4 / 5
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Synopsis :


"Agnese et Stefano vivent à Rome dans deux mondes que tout oppose. Elle, 18 ans, est couvée par une mère croyante qui lui demande de faire vœu de chasteté jusqu’au mariage.  Lui, 25 ans, a grandi entre trafics et vols occasionnels, et veut s’affranchir de son milieu en acceptant un travail de vigile. Quand ils se rencontrent, se dessine l’espoir d’une nouvelle vie…"
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Agnese, la fervente catholique, n'aurait donc jamais dû rencontrer Stefano, le loubard repenti...
Fort heureusement les personnages sont beaucoup plus complexes et intéressants que la seule lecture du synopsis pourrait le laisser craindre...
En fait, derrière le cliché apparent, le cinéaste nous offre une magnifique histoire d'amour mais aussi un regard percutant sur la vie d'un faubourg de Rome...
J'ajoute que les deux jeunes interprètes sont époustouflants.
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Roberto de Paolis précise :

"Les «coeurs purs» du film, Stefano et Agnese, sont aussi des coeurs pleins de détermination, peu enclins au mystère ni disposés à devenir autre chose que ce qu’ils sont. Ce sont des coeurs «parfaits», enfermés dans des cages de verre. Le besoin de sortir de leurs cages, de se salir, d’échapper à eux-mêmes, les amène à converger l’un vers l’autre. Pour s’aimer l’un l’autre, pour se confronter à eux–mêmes aussi, ils doivent accepter de corrompre leur idée de pureté."
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Selene Caramazza (Agnese) et Simone Liberati (Stefano)...
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Barbora Bobulova (à droite) est Marta, la mère d'Agnese...
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Roberto de Paolis
né en 1980 à Rome
Réalisateur, Scénariste, Producteur
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Coeurs Purs est son premier long métrage

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lundi 22 janvier 2018

LA NUIT LA PLUS LONGUE (2007) - James Lee BURKE - Etats-Unis - Rivages/Noir n°913

Comme toujours c'est avec plaisir que je retrouve le sympathique inspecteur Dave Robicheaux pour sa 16ème enquête...
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Présentation de l'éditeur :
"A l’été 2005, un terrifiant ouragan dévaste La Nouvelle-Orléans. Dave Robicheaux, envoyé en renfort, découvre un paysage d'apocalypse livré à l'anarchie et à la violence. Chacun y est prédateur ou proie. Dans ce contexte, le meurtre de deux jeunes noirs qui rôdaient dans un quartier riche ressemble à un lynchage raciste. Mais Dave Robicheaux soupçonne un règlement de comptes d'une autre nature..."
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Sur une intrigue policière fictive (j'allais dire presque secondaire...), ce remarquable roman est avant tout une oeuvre tragique dans l'évocation hallucinante qu'il nous donne de l'ouragan Katrina, évocation qui nous plonge dans un monde en complète déroute :
Impressionnant !
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Extraits :

"La Nouvelle-Orléans, c'était une chanson, pas une ville. Comme San-Francisco, elle n'appartenait pas à un Etat, elle appartenait à un peuple.
Quand Clete et moi faisions quelques pas sur Canal Street, il y avait de la musique partout. Sam Butera et Louis Prima jouaient dans le Carré. Au Preservation Hall, de vieux noirs exécutaient The Tin Roof Blues. Sur Magazine, des fanfares de funérailles faisaient trembler les vitrines. Quand le soleil se levait sur Jackson Square, la brume restait suspendue comme une barbe à papa dans les chênes derrière St. Louis Cathedral. L'aube sentait l'eau de mare, la pierre couverte de lichen, les fleurs qui ne fleurissent que la nuit, le café et les beignets du Café du Monde. Chaque jour était une fête, tout le monde était invité, et l'entrée était gratuite."
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"Mais la Louisiane de ma jeunesse avait aussi un coté dur, un cote qu'il n'est pas toujours agréable de se rappeler. La majorité des gens était pauvres, et pendant des générations l'oligarchie qui gouvernait l'Etat a fait tout ce qui était en son pouvoir pour qu'ils le restent. Le Nègre était le bouc émissaire de nos problèmes, les syndicats, les agents des fauteurs de troubles venus du Nord. Avec l'apparition de l'intégration, tous les démagogues de l'État se sont acharnés à entretenir les feux de la peur et de la haine raciales. Nombreux furent leurs administrés à sauter sur l'occasion."

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"Le plus impressionnant, ce n'était pas les kilomètres de bâtiments privés de leurs toitures, les fenêtres arrachées ni les rues inondées de déchets flottants, ni les chênes verts qui avaient été projetés à travers le toit des maisons. Ce qui était impressionnant, c'était l'impuissance absolue de la ville. .....En une nuit, la totalité de la ville était, techniquement, revenue au Moyen-Âge. Mais, tandis que nous passions sous la chaussée surélevée et nous dirigions vers le Convention Center, j'ai vu une image qui ne me quittera jamais, et qui restera toujours emblématique de ce que j'ai vécu à La Nouvelle-Orléans, Louisiane, le 29 août de l'an de grâce 2005. Le corps d'un gros homme noir, à plat ventre, dansait sur l'eau contre un pilier. Ses vêtements étaient gonflés d'air, ses bras flottant à angle droit avec ses flancs. Dans notre sillage, une auréole sale d'écume jaune passait sur sa tête. Son corps est resté là au moins trois jours."
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"Tout écrivain, tout artiste qui a visité La Nouvelle-Orléans en est tombé amoureux. Si la ville était la Grande Putain de Babylone, peu de gens oubliaient son étreinte, ou la regrettaient. Quel était son avenir?

Je scrutais à travers mon pare-brise, et, partout, je voyais des arbres abattus, des lignes électriques et téléphoniques pendant aux poteaux, des feux de circulation éteints, des bâtiments éventrés et si endommagés que leurs propriétaires n'avaient pas pris la peine de clouer du contreplaqué sur les fenêtres arrachées. Le travail à effectuer était herculéen, et il était compliqué par un degré de malhonnêteté de la part des entreprises, et d'incompétence et de cynisme de la part du gouvernement, probablement sans équivalents en dehors du tiers-monde. Je n'étais pas certain que La Nouvelle-Orléans ait un avenir."

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James Lee Burke
né en 1936 à Houston (Texas)

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Sur cet auteur que j'aime beaucoup voir dans ce blog : ICI 

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vendredi 19 janvier 2018

3 BILLBOARDS, Les Panneaux de la Vengeance - Martin McDONAGH (Réalisation et Scénario) - Etats-Unis - au Gaumont Aquaboulevard (18.01.21018)

Grand gagnant des Golden Globes 2018 (et sans doute en route pour les Oscars ?) le film du britannique Martin McDonagh est une époustouflante réussite !
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5 / 5
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Synopsis :

"Après des mois sans que l'enquête sur la mort de sa fille ait avancé, Mildred Hayes prend les choses en main, affichant un message controversé visant le très respecté chef de la police sur trois grands panneaux à l'entrée de leur ville."
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La pose de ces panneaux va évidemment bouleverser la vie de cette petite ville de l'Amérique profonde...
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Entre fresque (mélo)dramatique et comédie noire le réalisateur, avec un scénario "béton", nous offre une histoire originale et très touchante mais aussi une réflexion sur les notions de justice et de pardon dans un pays en proie à la violence et la haine...
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A la force du scénario, il faut ajouter :
 - la qualité des dialogues teintés d'humour noir,
- la beauté de la photographie,
- la magnifique et discrète bande musicale,
- l'interprétation tout à fait exceptionnelle...

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Mildred (formidable Frances McDormand)...


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En face de Mildred, la provocatrice, Willoughby et Dixon, deux policiers remarquablement campés par Woody Harrelson et Sam Rockwell... 


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Bande annonce...

 

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Subjugué par ce film, je me propose de le revoir très prochainement...

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Martin McDonagh
né à Londres en 1970 de parents irlandais
Auteur dramatique et Cinéaste
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ci-après avec Frances MacDormand...
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3 Billboards est son troisième long métrage après :
Bons Baisers de Bruges (2008)
et
Sept Psychopathes (2012)

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vendredi 12 janvier 2018

MES INDEPENDANCES (2017) - Kamel DAOUD - Algérie - Editions Actes Sud

Un remarquable écrivain à découvrir !
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Présentation de l'éditeur :

"Journaliste depuis une vingtaine d’années, Kamel Daoud a tenu pendant quinze ans dans Le Quotidien d’Oran la chronique la plus lue d’Algérie, tout en collaborant à divers médias en ligne et en écrivant occasionnellement pour la presse étrangère. Concernant la période 2010-2016, il a ainsi signé près de deux mille textes – d’abord destinés au public algérien puis, sa notoriété grandissant, de plus en plus lus dans le monde entier –, dont cent quatre-vingt-deux ont été retenus pour ce recueil. Ce rythme effréné donne son souffle et son esthétique à l’ensemble.


Qu’il brocarde l’islam politique ou la déliquescence du régime algérien, qu’il embrasse l’espoir suscité par les révolutions arabes ou qu’il défende la cause des femmes, c’est d’une plume originale, imagée, percutante et engagée. Car Kamel Daoud a érigé la chronique en exercice de style, en art de tendre un miroir à ses contemporains tout en s’interrogeant jour après jour, avec ou malgré l’actualité, sur l’homme, les dieux et les libertés."
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Kamel Daoud est un auteur que j'admire particulièrement...

Découvert il y a quelques années avec un véritable chef-d'oeuvre : Meursault, contre-enquête.
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Je n'ai encore lu que quelques unes de ces chroniques, en feuilletant cet ouvrage au hasard...
J'ai retrouvé avec bonheur la force, la précision, la beauté du style de l'auteur...
Je garde le livre à portée de la main, en me réjouissant à l'avance de m'y replonger à maintes reprises.
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Kamel Daoud précise dans son introduction :

"Les textes qui suivent sont une sélection un peu particulière. Il aura fallu, en effet, des chroniques "lisibles" à la fois pour le lecteur algérien et le lecteur étranger. Il aura fallu faire des choix sur un gros corpus de près de deux mille textes rien que pour les années 2010-2016 des prémices des soulèvements dans le monde arabe jusqu'aux jours présents. Choix difficile.
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La chronique est (donc) un art majeur en Algérie, signant le retour féroce du journalisme d'opinion, un exercice de style et de sens, de trébuchements, d'accidents de langue et d'interrogations insistantes.
Que j'ai voulu partager."
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Extraits :
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"Selon les anciens alchimistes, le monde se compose de quatre éléments : la terre, l'air, le feu et l'eau. Ceux qui vivent de l'eau sont des pêcheurs, ceux qui vivent de la terre sont des agriculteurs. Ceux qui vivent du feu sont des métallurgistes, des industriels ou des fabricants de machines. Et ceux qui vendent de l'air ? Ce sont les extrémistes de toutes les religions, les bavards et les politiciens."
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"Vous voulez lire l’avenir de certains peuples ? Regardez alors le présent qu’ils font subir à leurs femmes." 

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"Liberté : à distinguer de libération. On n'est pas libre parce qu'on vous le dit, mais seulement lorsque vous le dites vous-même, à vous-même. La liberté a un prix, sinon la vie est gratuite. Vous êtes libre quand vous êtes prêt à en mourir et non lorsque d'autres sont morts à votre place avant que vous ne soyez né.
Manifester : ce n'est pas casser, mais briser. On casse une vitrine mais on brise ses chaînes."
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"Comment un salafiste pure souche, député d’un parti Nour, avec le tampon sur le front et la fatwa dans la bouche a menti en disant avoir été agressé alors qu’il s’est fait refaire le nez. La chirurgie esthétique est donc interdite par les islamistes aux femmes, mais hallal pour se refaire un nez avec le salaire de député. "

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"Difficile de libérer un homme qui revendique ses chaînes comme des bijoux."
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Rapatrier un jour les cendres de Camus (lundi 11 novembre 2013) :

"....Un jour, on l'espère, Camus nous reviendra. Et Saint Augustin, et les autres, tous les autres, toutes nos histoires, nos pierres, architectures, nos mausolées et croyances, nos vignes et palmiers, nos oliviers surtout. Et nous sortirons tellement vivants d'accepter nos morts que notre terre se réconciliera avec nous, et nous vivrons plus longtemps que le FLN et la France et la guerre et les histoires de couples. C'est une question essentielle : celui qui accepte son passé est maître de son avenir. Les cendres de Camus nous sont essentielles malgré ce que l'on dit. Il est le lieu de la guérison car le lieu du malaise, lui comme ce pan de l'histoire qui est nous, malgré nous . Ses cendres sont notre feu. C'est ici son royaume malgré son exil. Cet homme obsède encore si fort que son étrange phrase de L'Etranger vaut pour lui plus que pour son personnage : Hier Camus est mort, ou peut- être aujourd'hui. On ne sait plus. On doit pourtant savoir et cesser."

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Kamel Daoud
né en 1970
Journaliste et écrivain algérien d'expression française.
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Voir dans ce blog :
Meursault, contre-enquête (2014)
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La Préface du Nègre (2015)
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Zabor ou les psaumes
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mercredi 10 janvier 2018

LE GRAND JEU - Aaron SORKIN (Réalisation et Scénario) - Etats-Unis - au Pathé Beaugrenelle (09.01.2018)

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La gloire et la chute de la reine du poker clandestin
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3 / 5
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Synopsis :


"La prodigieuse histoire vraie d’une jeune femme surdouée devenue la reine d’un gigantesque empire du jeu clandestin à Hollywood ! En 2004, la jeune Molly Bloom débarque à Los Angeles. Simple assistante, elle épaule son patron qui réunit toutes les semaines des joueurs de poker autour de parties clandestines. Virée sans ménagement, elle décide de monter son propre cercle : la mise d’entrée sera de 250 000 $ ! Très vite, les stars hollywoodiennes, les millionnaires et les grands sportifs accourent. Le succès est immédiat et vertigineux. Acculée par les agents du FBI décidés à la faire tomber, menacée par la mafia russe décidée à faire main basse sur son activité, et harcelée par des célébrités inquiètes qu’elle ne les trahisse, Molly Bloom se retrouve prise entre tous les feux…"

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Sur un scénario du réalisateur d'après le livre de Molly Bloom...
Intéressant mais inégal : tour à tour passionnant, ennuyeux, émouvant (un peu)...
Le scénario est solide, les dialogues brillants (même si le film est un peu trop bavard), la réalisation classique...
La distribution convaincante est dominée par une Jessica Chastain admirable (comme toujours...).
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Jessica Chastain (Molly Bloom)


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Avec notamment :
Kevin Costner
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Idris Elba
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Chris O'Dowd
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Molly Bloom (la vraie...)


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Aaron Sorkin est né 1961
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Première réalisation de ce scénariste talentueux :
Des hommes d'honneur, The Social Network (oscar 2011 du meilleur scénario)
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dimanche 7 janvier 2018

SE SOUVENIR DE SEGOLIN.....

Je viens d'apprendre la disparition de Marc Nesci
Ami blogueur et poète...
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J'ai de la peine...
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Voir sur son blog ---) Le poète a rejoint les étoiles...


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vendredi 5 janvier 2018

VENISE (juillet 2017) - AU FIL DES EXPOSITIONS - Damien HIRST - Palazzo Grassi & Punta della Dogana

"Trésors de l'épave de l'Incroyable"
Tel est le nom donné à cette gigantesque exposition de la Fondation Pinault (au Palazzo Grassi et à la Punta della Dogana) qui regroupait une multitude d'oeuvres de l'artiste britannique Damien Stefen Hirst.
Les pièces exposées (de toutes tailles), censées avoir été retrouvées dans l'épave d'un bateau antique, sont présentées dans une mise en scène spectaculaire, quasi hollywoodienne...
Certes étonné, impressionné quelquefois par le gigantisme, je suis ressorti de cette expo un peu mal à l'aise, sans avoir éprouvé (ou si peu) de véritable émotion artistique.
Enfin je me suis tout de même bien "amusé" en prenant (et je n'étais pas le seul...) quantité de photos,
Voici quelques uns de ces clichés...
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(photos JCMEMO)

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Damien Steven Hirst
né en 1965 à Bristol
vit et travaille à Londres
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Ici avec François Pinault (photo Paris Match)




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