samedi 18 mars 2017

CUBA - VIÑALES (avril 2016) - DES GENS....DES MAISONS...DES PAYSAGES...

Départ demain pour notre traditionnel périple à travers Cuba, de Baracoa (à l'extrémité orientale de l'ile dans la province de Guantànamo) à Viñales (à l'ouest dans la province de Pinar del Rio, le pays du tabac)...
-
---
Dans trois semaines nous retrouverons Viñales et sa magnifique campagne, notamment la fameuse vallée des mogotes (voir ICI)
---
-
-
Petits les ananas de Viñales, mais les meilleurs...

-

-
Un petit restaurant cubain où chaque année nous réunissons les amis...
-
Rencontre avec un paysan...
-

-

-
La vie en rose...Pas si sûr !
-

-
La Trinité (Le Che, Fidel et Raùl) veille sur eux...
-
Rencontre avec...un charbonnier...
l
-

-
Directement du producteur au consommateur...
et
toujours avec le sourire...
*
***
*
(photos JCMEMO)

THE LOST CITY OF Z - James GRAY (Réalisation & Scénario d'après le livre de David Grann) - Etats-Unis - au Gaumont Convention (17.03.2017)

Six longs métrages seulement en 23 ans de carrière, mais quels films !
J'ai eu la chance de découvrir James Gray en 1994 avec Little Odessa et depuis je n'ai pas manqué un seul de ses films, tous remarquables !
-
Un homme entre deux civilisations...
Un nouveau chef d'œuvre...
-
5 / 5
-
---
Synopsis :
" L’histoire vraie de Percival Harrison Fawcett, un des plus grands explorateurs du XXe siècle.
Percy Fawcett est un colonel britannique reconnu et un mari aimant. En 1906, alors qu’il s’apprête à devenir père, la Société géographique royale d'Angleterre lui propose de partir en Amazonie afin de cartographier les frontières entre le Brésil et la Bolivie. Sur place, l’homme se prend de passion pour l’exploration et découvre des traces de ce qu’il pense être une cité perdue très ancienne. De retour en Angleterre, Fawcett n’a de cesse de penser à cette mystérieuse civilisation, tiraillé entre son amour pour sa famille et sa soif d’exploration et de gloire… "
---
James Gray précise :
"Son rêve de découvrir une ancienne civilisation amazonienne lui a permis d'endurer d'inimaginables épreuves, le scepticisme de la communauté scientifique, de terribles trahisons et les longues années passées loin de sa famille...
"Outre ses désaccords avec la communauté scientifique et l’armée britannique, c’est également un homme en contradiction avec lui-même, tout à la fois ambitieux officier qui n’apprécie pas de se voir confier une mission en apparence obscure, père de famille dévoué et patriote devenu grand aventurier, et soldat méticuleux et pragmatique qui croit secrètement, et de manière quasi spirituelle, à l’existence de The Lost City of Z."
---
Charlie Hunnam (Percy Fawcett)...
 
---
Robert Pattinson (Henry Costin)...
---
 
---
Sienna Miller (Nina Fawcett)...
---
 

*
***
*
James Gray
né à New York en 1964
Réalisateur, Scénariste, Producteur
---
Il est l'auteur de The Immigrant (2013)
-
-
Voir ICI sur ce blog
*
***
*

jeudi 16 mars 2017

L'AUTRE CÔTÉ DE L'ESPOIR - Aki KAURISMÄKI (Réalisation & Scénario) - Finlande - au Gaumont Parnasse (15.03.2017)

Le grand cinéaste finlandais (que j'admire particulièrement..) nous revient enfin après six ans d'absence...
C'est un plaisir immense de retrouver son humanisme et de se replonger dans son univers cinématographique si particulier entre drame noir et comédie parfois "burlesque", où la poésie, l'humour, la tendresse, la musique sont également là...
Un univers où évoluent des personnages, toujours un peu à part, égarés, voire marginaux : "Mes personnages ne sont pas perdus, c'est le reste du monde qui est perdu" (Kaurismäki)
----
5 / 5
-
Ours d'argent du meilleur réalisateur à la Berlinale 2017
-
---
Synopsis :
"Helsinki. Deux destins  qui se croisent. Wikhström, la cinquantaine, décide de changer de vie en quittant sa femme alcoolique et son travail de représentant de commerce pour ouvrir un restaurant. Khaled est quant à lui un  jeune réfugié syrien, échoué dans la capitale par accident. Il voit sa demande d’asile rejetée mais décide de rester malgré tout.  Un soir, Wikström le trouve dans la cour de son restaurant. Touché par le jeune homme, il décide de le prendre sous son aile."
---
Aki Kaurismäki précise :
"Avec ce film, je tente de mon mieux de briser le point de vue européen sur les réfugiés considérés tantôt comme des victimes objets de notre apitoiement, tantôt comme des réfugiés économiques qui avec insolence veulent prendre notre travail, nos femmes, nos logements et nos voitures.
La création et le développement de nos préjugés en stéréotypes ont une sombre résonance dans l’histoire de l’Europe.
L’autre côté de l'espoir est, je l’avoue volontiers, un film qui tend dans une certaine mesure et sans scrupules à influer sur l’opinion du spectateur et essaie de manipuler ses sentiments pour y parvenir". Cette tentative va naturellement échouer, mais il en reste, j’espère, un film intègre, un peu triste, porté par l’humour et un peu réaliste sur les destins de quelques hommes dans ce monde aujourd’hui. "
 ---
Khaled (Sherwan Haji)...

l
---
Khaled et Wikström (Sakari Kuosmanen)...
 
Khaled, Wikström et Mazdak ami de Khaled (Simon Al-Bazoon)...
---
-
---
-
Une sobriété exemplaire de la réalisation...
Des comédiens étonnants...
Un superbe éloge de la fraternité...
Un film salutaire !
---
- 

 
*
***
*
Aki Kaurismäki
né en 1957 en Finlande
Réalisateur, Scénariste, Producteur
-
-
21 longs métrages...
Son film précédent Le Havre voir---) ICI
a obtenu le prix Louis Delluc 2011 : Aki Kaurismäki mettait en scène l'arrivée d'un jeune garçon africain dans le port du Havre, passager clandestin rêvant d'Angleterre et trouvant assistance auprès d'un écrivain oublié devenu cireur de chaussures.
*
***
*

mercredi 15 mars 2017

LA CONFESSION - Nicolas BOUKHRIEF (Réalisation & Scénario) - France - au Gaumont Convention (13.03.2017)

D'après le roman (autobiographique) de Béatrix Beck Léon Morin, prêtre (Prix Goncourt 1952)
-
4 / 5
-
-
Synopsis :
"Une petite ville française sous l’Occupation.
 Barny, jeune militante communiste dont le mari est retenu prisonnier en Allemagne, défie le nouveau prêtre de la paroisse sur le terrain de la religion. Peu à peu, elle perd pied face à cet homme aussi beau que malin.
 Le face à face de deux êtres que tout oppose dans un brillant jeu de rhétorique et de séduction."   
-
Le réalisateur se défend d'avoir voulu faire un remake du célèbre film de Jean-Pierre Melville, mais bien une nouvelle adaptation du roman de Beck :
 
"J’ai découvert ce roman très jeune et il m’a bouleversé. Devenu cinéaste, j’ai gardé en tête l’envie de l’adapter un jour...Pendant vingt ans,  j’ai essayé en vain d’intéresser des producteurs, mais parce que c’était religieux, ils n’en voulaient pas....
Le dialogue entre ce prêtre et cette jeune communiste, tous les deux d’une sincérité absolue dans leur foi et leur ouverture. Je trouvais qu’il y avait dans la rencontre de ces deux personnages la matière idéale d’un grand mélodrame : une période historique tourmentée, deux êtres que tout oppose, et une histoire d’amour à priori inconcevable… La confrontation de ce religieux avec cette non-croyante permet de poser la question de ce qu’est l’Amour. Au-delà du roman de Beck dont c’est la matière même, tous les grands mélos posent cette question. Et à partir du moment où elle échappe aux critères amoureux classiques, l’histoire d’amour entre ces deux personnages, a priori impossible, devient possible, sinon éternelle."

----
J'ai bien aimé cette nouvelle adaptation qui nous vaut une passionnante suite de joutes verbales entre Barny la jeune communiste athée et le curé de campagne (tout aussi jeune) à la foi inébranlable...
Par contre pour quelle raisons nous montrer Barny, sur son lit de mort, se confessant à un jeune prêtre, ce qui m'a paru complètement inutile et même un peu ridicule !
---
Deux comédiens exceptionnels :
-
Marine Vacth (Barny)...

-
Romain Duris (Léon Morin)...

-
---
- 

 
*
***
*
Nicolas Boukhrief
né en 1963
Réalisateur, Scénariste, Acteur
-
-
Il a réalisé notamment :
Made in France (2015)
Gardiens de l'Ordre (2010)
Le Convoyeur (2004)
-
*
***
*

lundi 13 mars 2017

La TRAVIATA (1853) - Giuseppe VERDI (1813-1901) - En direct du MET Opéra de New York (11.03.2017) - au Pathé Beaugrenelle

La Traviata créée en 1953 à La Fenice est l'opéra culte par excellence...
-

 -
La 1001ème représentation au Metropolitan Opéra de New York a été relayée par plus de 2000 cinémas dans 70 pays !
-
Superbe soirée ("ma" meilleure Traviata depuis bien longtemps) sous la direction musicale du chef italien Nicola Luisotti
-

La mise en scène de Willy Decker, créée pour le Festival de Salzbourg de 2005 (Rizzi, Netrebko, Villazón, Hampson) est toujours aussi efficace : sobre, précise, stylisée, implacable(elle semble mener inexorablement l'héroine vers sa mort), cette production laisse toute la place à la musique et aux interprètes.
-

---
Pas mal de réserves lues ici ou là (peut-être justifiées..) faites par d'éminents spécialistes n'ont nullement tempéré mon enthousiasme pour cette représentation mémorable.
---
-
La soprano Bulgare Sonia Yoncheva a maitrisé son rôle à la perfection aussi bien vocalement que scéniquement : une Violetta successivement insouciante, émouvante, puis déchirante...
 l
l
---
-
Très belle prestation également du ténor américain Michael Fabiano parfaitement à l'aise : il interprète un Alfredo tour à tour tendre, impétueux, bouleversant...

ll
---


---
-
Bien également le baryton américain Thomas Hampson dans son interprétation du père d'Alfredo : la voix a quelque peu perdu de son éclat, mais j'ai trouvé sa composition moins rigide, plus humaine que précédemment (cf. Salzbourg 2005)...
---
-
Un formidable acte III :


I
---
-
Quelques courts extraits :
ACTE II Duo "Amami, Alfredo"
-
 Acte III "Addio del passato"...

---
-
Sur la Traviata voir dans ce blog :
ORANGE 2009 
   AIX 2011
La Traviata et nous (film de Philippe Beziat 2012)
MET 2012 
SCALA 2013 
---
Voir aussi l'article très documenté
du
Promeneur du 68 ---)  ICI
*
***
*

dimanche 12 mars 2017

CONSEIL AUX TÊTES PENCHEES.......

Lu dans ma rue ce judicieux conseil aux "Têtes Penchées".....
-
"Soyez branchés...
Déconnectez vous...
Regardez autour de vous !"
***
*