dimanche 31 mai 2015

BLOG AU RALENTI : Quelques parutions programmées en juin...

Retour à Menton !
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ULYSSE - Anna Chromy (2004)
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(photos JCMEMO)
 

vendredi 29 mai 2015

LA TÊTE HAUTE - Emmanuelle BERCOT (Réalisation-Scénario avec Marcia Romano) - France - (au Pathé Beaugrenelle)



Film d'ouverture (hors compétition) du Festival de Cannes 2015
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Histoire dramatique d'un adolescent délinquant, en mal de repères...
Violent, bouleversant, tendre, quelques touches de mélo (j'aime..) et une lueur d'espoir...
Une réussite !
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Une découverte d'un jeune acteur absolument époustouflant dans le rôle de Malony : Rod Paradot...
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Emmanuelle Bercot :
 "Il a beaucoup marmonné dans sa barbe car il en avait marre que je le malmène... Il ne comprenait pas ce que je voulais en fait. Il n’avait rien vu venir. Et c’est vrai que quand il a vu le film, c’était très touchant, parce qu’il a dit : j’ai compris maintenant pourquoi tu as été aussi dure et tu as eu raison car si c’est pour faire un aussi joli film, ça valait le coup." 
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Rod Parodot est entouré d'acteurs totalement impliqués...
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D'étonnants face-à-face avec Catherine Deneuve (la juge)...

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et Benoit Magimel (Yann - l'éducateur)...
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Sarah Forestier se tire avec talent du rôle ingrat et difficile de la mère...
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La bande annonce :
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Emmanuelle Bercot
née en 1967
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Réalisatrice, Scénariste, Actrice*
(*Elle vient d'obtenir à Cannes le prix d'interprétation pour le film "Mon Roi" de Maïvenn)
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Parmi ses réalisations :
Back Stage (2005)
Mes Chères Etudes (2010)
et
Elle s'en va.. (2013)
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mercredi 27 mai 2015

MANIERE DE VOIR N°141 - LIBRE-ECHANGE, La Déferlante - Le Monde diplomatique

Une nouvelle vague de libéralisation des échanges nous attend avec notamment (et entre autres projets) les négociations en cours sur le Grand Marché Transatlantique (GMT) entre les Etats-Unis et l'Union européenne...
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Un numéro d'actualité !
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Extrait de l'éditorial de Pierre Rimbert "Un bâton dans la roue" :
"Une nouvelle vague de libéralisation déferle. Entre 1950 et 2013, zones et accords de libre-échange ont proliféré comme du pop-corn. Le volume des exportations mondiales de produits manufacturés a été multiplié par soixante-seize. Mais la proverbiale crevette pêchée en mer du Nord, décortiquée au Maroc avant d’échouer en barquette dans un rayonnage madrilène a-t-elle vraiment amélioré le sort de l’humanité ? Poser la question à un négociateur du GMT (Grand marché transatlantique) serait faire preuve d'une naïveté si déplacée qu'immanquablement perçue comme agressive."

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Parmi une trentaine d'articles...
Lori M. Wallach, Directrice de Public Citizen's Global Trade Watch, Washington :
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Alexander Zevin, Historien, université de Californie à Los Angeles :
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Frédéric Lordon, Economiste, auteur de "La Malfaçon. Monnaie européenne et souveraineté démocratique" :
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 Egalement une Chronologie des évènements économiques : de l'Ouverture de la Route la soie jusqu'à nos jours...

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dimanche 24 mai 2015

LA LOI DU MARCHÉ - Stéphane BRIZE (Réalisation - Scénario avec Olivier Gorce) - France - (au Pathé Beaugrenelle)

 Et si le cinéma français s'intéressait enfin à nos problèmes de société !
Merci donc à Stéphane Brizé, même si je n'ai pas été totalement convaincu...
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Après de nombreux mois de chômage (ponctués de stages de formation, d'entretiens, etc...),
 Thierry, la cinquantaine, se retrouve surveillant dans une grande surface...
Là, il va devoir faire face à bien d'autres problèmes : doit-on tout accepter pour garder son emploi ?
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Un regard terriblement d'actualité sur les victimes de notre société, sur la dure réalité du monde :
Une tragédie que certains subissent au quotidien...
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Si l'on ne peut qu'adhérer au sujet traité, personnellement j'ai eu quelque mal à "entrer" dans le film, peut-être en raison de sa forme plus proche d'une émission de télévision que d'une véritablement réalisation cinématographique ?
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La prestation tout en retenue de Vincent Lindon est (à juste titre) unanimement saluée.
Il vient d'obtenir le prix d'interprétation à Cannes...
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La bande annonce...

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Stéphane Brizé
né en 1966 à Rennes
Réalisateur, Scénariste, Acteur
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La loi du marché est son sixième long métrage après
Le Bleu des Villes (1999)
Je ne suis pas là pour être aimé (2005)
Entre Adultes (2006)
Mademoiselle Chambon (2009 - voir ICI )
Quelques heures de Printemps (2012)
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vendredi 22 mai 2015

L'EMBLEME DU CROISE(2005) - James Lee BURKE - Etats-Unis - Rivages/Noir

Je retrouve avec plaisir le souvent dépressif mais sympathique inspecteur Dave Robicheaux : Il nous revient vieilli, sa femme Bootsie est morte, sa fille est partie pour faire ses études...
Le passé resurgit : il va enquêter sur la disparition d'Ida, une jeune femme qu'il a connue il y a plusieurs décennies et dont son frère Jimmy était éperdument amoureux...
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Plaisir aussi que de retrouver :
La magnifique description de la Louisiane avec son ambiance si particulière, sa nature, ses habitants pittoresques,
Les personnages toujours bien campés, humains, jamais caricaturaux,
La qualité de l'écriture de Burke.
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Extraits :
"La saison nous semblait éternelle, imperméable aux lois de la mutabilité. Dans les meilleurs moments, nous avions l'impression que jamais plus l'hiver et ses odeurs de tanin ne viendrait ternir ce printemps de notre année de terminale et si, par hasard, il arrivait à l'un d'entre nous de prendre conscience de sa mortalité, il lui suffisait d'échanger un regard avec les autres pour se convaincre que jamais personne dans la bande ne mourrait et que les rumeurs de guerres lointaines n'avaient rien à voir avec cette vie qui était la nôtre."
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"J'effaçai presque Ida Durbin de ma mémoire. Mais souvent le péché d'oubli, si c'est bien de cela qu'il s'agissait, est comme le fer rouillé d'une hache enfouie dans le coeur d'un arbre... il se retrouve un jour ou l'autre, lorsque les dents de la tronçonneuse finissent par mordre dedans. "
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"Incapable de prier ou même de réfléchir, je restai assis, la tête entre les mains, sur le banc métallique près de la tombe de Bootsie. Je ne voulais pas que le soleil se lève ni que s'éteignent les étoiles. Je voulais rester au creux de cette obscurité, dans la fraîcheur du brouillard, dans l'odeur humide de la nuit et de la vieille brique tachée de moisissure. Je voulais être avec mon épouse décédée."
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"Je sais par expérience que l'âge venant, les cadeaux qu'il apporte avec lui sont rares. Il en est un, cependant, qui nous apprend que le passé est le passé et qu'il faut l'accepter, pour le meilleur et pour le pire..." 
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"Trop de tueries, trop de morts pesaient sur ma vie. Avec l'âge, j'en étais venu à penser que chacun d'entre nous est diminué par la mort d'un autre. Personne n'est dieu et ne devrait détenir le pouvoir de vie et de mort sur ses frères humains..."
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James Lee Burke
né en 1936 à Houston (Texas) 
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Voir aussi sur ce blog :
Bitterroot (2001)
Jolly Blon's Bounce (2002)
Dernier Tramway pour les Champs-Elysées (2003)
Jesus Prend la Mer (2007)
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"Personne ne transforme le suspense en poésie comme James Lee Burke." (San Antonio Express.News)

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"Le lyrisme et le romantisme de Burke font de lui un auteur à part." (Le Magazine littéraire)
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dimanche 17 mai 2015

LES TERRASSES - Merzak ALLOUACHE (Réalisation & Scénario) - Algérie - (au Louxor)

4,5 / 5
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De l'aube à la nuit, au rythme des cinq appels à la prière,
Cinq quartiers historiques d'Alger (La Casbah, Belcourt, Bab el Oued...),
Cinq terrasses qui s'ouvrent sur la ville et la mer,
A travers cinq histoires indépendantes qui se déroulent au fil d'une journée, le réalisateur nous offre un portrait sans concession de la société algérienne d'aujourd'hui.
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Merzak Allouache :
"...La propagande officielle, les manipulations politiques et l'exacerbation du nationalisme ne peuvent occulter la réalité d'une société algérienne bouillonnante : violence et insécurité, intégrisme et intolérance religieuse, terrorisme, drogues, suicides, émigration clandestine, kidnappings..."
Les Terrasses est une fiction dans laquelle je poursuis mon exploration de cette société complexe et perturbée, à travers une galerie de personnages."
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Un film très fort !
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Bande annonce... 
 

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Merzak Allouache
né à Alger en 1944
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Réalisateur, Scénariste et Producteur;
Parmi ses films :
Omar Gatlato (1977), Bab el Oued City (1994), Salut Cousin (1996), Chouchou (2003), Le Repenti (2012)
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Vu le film au Louxor : voir ICI l'histoire de ce cinéma mythique qui propose une programmation remarquable...
 
 
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vendredi 15 mai 2015

CUBA - GUANTANAMERA - Une chanson symbole d'un pays

Guantanamera...
Sans doute la chanson cubaine la plus connue,
Composée vers 1930, elle est chantée ici par plusieurs artistes...
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Adaptée d'un poème de José Marti...
 Extraits :

Guantanamera,
Guajira Guantanamera
Guantanamera
Guajira Guantanamera

 

Yo soy un hombre sincero
De donde crece la palma,
Y antes de morirme quiero
Echar mis versos del alma.
 
Mi verso es de un verde claro
Y de un carmín encendido
Mi verso es un ciervo herido
Que busca en el monte amparo
 
Cultivo una rosa blanca
En julio como enero,
Para el amigo sincero
Que me da su mano franca
 
Con los pobres de la tierra
Quiero yo mi suerte echar
El arroyo de la sierra
Me complace más que el mar
....
 

 Guantanamera, guajira Guantanamera (bis)
 
Je suis un homme sincère,
Du pays où pousse le palmier,
Et avant de mourir, je veux,
Verser mon chant hors de mon âme,


 
 Mes vers sont d'un vert si clair,
Et d'un carmin si brûlant,
Mes vers sont comme un cerf blessé
Qui cherche refuge dans les bois

  Je cultive une rose blanche
En Juillet comme en Janvier,
Pour tout ami sincère
Qui me donne sa main franchement

  Des pauvres de la terre,
Je veux partager le sort.
Le ruisseau de la montagne
Me plait plus que l'océan.
 
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José Marti (1853-1895)
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Homme politique, philosophe, poète...
Apôtre de l'indépendance de Cuba, il est vénéré comme un héros national : son buste est présent dans toutes les écoles....
 
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mardi 12 mai 2015

LE LABYRINTHE DU SILENCE - Giulio RICCIARELLI (Réalisation - Scénario avec Elisabeth Bartel) - Allemagne - (au Gaumont Parnasse)

Un film quelque peu austère et difficile, mais que la force de son sujet rend passionnant...
Doit-on oublier son passé ?
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En 1958, un peintre rencontre par hasard un enseignant en qui il reconnaît un de ses anciens bourreaux à Auschwitz.
Un journaliste va s'emparer de l'affaire et Alexander, un jeune procureur, sera finalement chargé, avec son équipe, d'une longue et très difficile procédure d'enquêtes qui aboutira au procés de Francfort (octobre 1963 à août 1965) où seront jugés plusieurs membres de la direction du camp de la mort...
Un long silence était enfin rompu :
"l'Allemagne a vécu avec une chape de plomb pendant 20 ans"  (Giulio Ricciarelli) 
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Le Procureur (Johann Radmann)...
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Le Procureur Général (Gert Voss)...
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Le Journaliste (André Szymanski)...
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Deux répliques du film  :
"Auschwitz, c'est quoi ? Un endroit en Pologne, je crois."
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"Faut-il que chaque jeune Allemand se demande si son père est un meurtrier ? "
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La bande annonce :


 
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Giulio Ricciarelli
né à Milan en 1965
Nationalité allemande
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Acteur, Réalisateur, Scénariste.
"Le labyrinthe du silence" est son premier long métrage 
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samedi 9 mai 2015

MEURSAULT, CONTRE-ENQUÊTE - Kamel DAOUD - Algérie - Actes Sud

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« C'est alors que tout a vacillé. La mer a charrié un souffle épais et ardent. Il m'a semblé que le ciel s'ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu. Tout mon être s'est tendu et j'ai crispé ma main sur le rèvolver. La gâchette a cédé, j’ai touché le ventre poli de la crosse et, c’est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé. J'ai secoué la sueur et le soleil. J'ai compris que j'avais détruit l'équilibre du jour, le silence exceptionnel d'une plage où j'avais été heureux. Alors, j’ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte où les balles s’enfonçaient sans qu’il y parût. Et c’était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur. »

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L'assassin s'appelait Meursault, la victime était un Arabe qui n'avait ni nom, ni prénom...
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Meursault, contre-enquête...
Un contrepoint surprenant, commeun miroir du livre écrit par Camus en 1942...
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Mais qui est donc l'Arabe tué par Meursault ?
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Dans un bar, de nombreuses années après le meurtre, Haroun, un vieil homme, se souvient et raconte...
Comment, pendant toute sa vie, il a voulu ...
Donner une histoire à Moussa, son frère "mort dans un livre" un jour sur une plage...
Le faire revivre, lui rendre hommage,
Le venger aussi, en tuant un Français au début de l'Indépendance (et ainsi paradoxalement devenir un peu semblable à Meursault).
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En filigrane le vieil homme évoque également la colonisation et nous fait part de sa vision pessimiste sur la société algérienne actuelle.
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Un ouvrage fascinant !
Une composition absolument virtuose...
Une écriture remarquable : forte et lumineuse...
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Finaliste (malheureux bien que favori) du Goncourt 2014, Kamel Daoud vient d'obtenir (mai 2015) le
Goncourt du Premier Roman.
Lauréat également du...
Prix des 5 Continents de la francophonie 2014 et du
Prix François Mauriac 2014. 
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Extraits :

"...Le premier savait raconter, au point qu'il a réussi à faire oublier son crime, alors que le second était un pauvre illettré que Dieu a créé uniquement, semble-t-il, pour qu'il reçoive une balle et retourne à la poussière, un anonyme qui n'a même pas eu le temps d'avoir un prénom."
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"...un homme qui sait écrire tue un Arabe qui n'a même pas de nom ce jour-là...puis se met à expliquer que c'est la faute d'un Dieu qui n'existe pas...."
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"Arabe, je ne me suis jamais senti arabe, tu sais. C’est comme la négritude qui n’existe que par le regard du Blanc. Dans le quartier, dans notre monde, on était musulman, on avait un prénom, un visage et des habitudes. Point. Eux étaient les 'étrangers' , les roumis que Dieu avait fait venir pour nous mettre à l'épreuve, mais dont les heures étaient de toute façon comptées : ils partiraient un jour ou l'autre, c'était certain. C'est pourquoi on ne leur répondait pas, on se taisait en leur présence et on attendait, adossé au mur."
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"La mort, aux premiers jours de l'Indépendance, était aussi gratuite, absurde et inattendue qu'elle avait été sur une plage ensoleillée de 1942."
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"La vérité est que l’Indépendance n’a fait que pousser les uns et les autres à échanger leurs rôles. Nous, nous étions les fantômes de ce pays quand les colons en abusaient et y promenaient cloches, cyprès et cigognes. Aujourd’hui ? Eh bien c’est le contraire ! Ils y reviennent parfois, tenant la main de leurs descendants dans des voyages organisés pour pieds-noirs ou enfants de nostalgiques, essayant de retrouver qui une rue, qui une maison, qui un arbre avec un tronc gravé d’initiales."
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"La religion pour moi est un transport collectif que je ne prends pas. J'aime aller vers ce Dieu à pied s'il le faut, mais pas en voyage organisé."
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"D'ailleurs, mon cher ami, le seul verset du Coran qui résonne en moi est bien celui- ci:"Si vous tuez une seule âme, c'est comme si vous aviez tué l'humanité entière ."

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"Ha, ha ! Tu bois quoi ? Ici, les meilleurs alcools, on les offre après la mort, pas avant. C'est la religion, mon frère, fais vite, dans quelques années, le seul bar encore ouvert le sera au paradis, après la fin du monde."
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"Elle appartient à un genre de femme qui aujourd'hui, a disparu dans ce pays : libre indépendante, conquérante, insoumise et vivante. Elle vit son corps comme un don, non comme un péché ou une honte."
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Première et dernière phrase....
De "L'Etranger" :
"Aujourd'hui, maman est morte."
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"Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu'il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu'ils m'accueillent avec des cris de haine."
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De "Meursault, ..." :
"Aujourd'hui M'ma est encore vivante."
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"Je voudrais, moi aussi, qu'ils soient nombreux, mes spectateurs, et que leur haine soit sauvage."
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Kamel Daoud
né à Mostaganem en 1970
Journaliste au Quotidien d'Oran et Ecrivain.
(il est l'objet d'une fatwa émise en 2014 par un iman salafiste)

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Il a écrit plusieurs récits : certains ont été publiés sous le titre "La Préface du nègre"...
 
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mercredi 6 mai 2015

EVERY THING WILL BE FINE - Wim WENDERS (Réalisation) - Bjorn Olaf Johannessen (Scénario) - Canada/Allemagne - (au Gaumont Parnasse)

Les réserves que je viens de lire dans de nombreuses critiques n'ont nullement tempéré mon enthousiasme pour le dernier film de Wim Wenders...
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Thomas, jeune écrivain en mal d'inspiration, est un être qui semble avoir des difficultés dans ses relations avec les autres, comme s'il éprouvait une sorte d'indifférence...
Un jour, involontairement il va provoquer un terrible accident : la mort d'un jeune enfant...
Ce drame dont il se sent coupable et qu'il lui faut surmonter au fil du temps va en définitive devenir un atout tout autant dans sa carrière littéraire que dans sa vie personnelle.
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"Ce film parle de guérison, de la façon dont on surmonte un traumatisme. Il aborde surtout un sujet immanent au travail d'un romancier, d'un cinéaste ou d'un parolier : avons-nous le droit d'incorporer à nos créations la vie ou même la souffrance de notre prochain ? Peut-on nous appuyer sur cela pour progresser ? peut-on envisager que les personnages que nous créons puissent devenir plus importants à nos yeux que ceux, bien réels qui leur ont servi de modèles ? N'avons-nous pas là une part de culpabilité ? N'Est-ce pas là un pêché ? Si le titre promet que << tout ira bien >> , ces questions doivent être résolues au cours de l'histoire !" (Wim Wenders)
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Le scénario qui se déroule sur une période de 12 années est remarquablement traduit à l'écran : Fluidité de la narration,
Beauté des images,
Excellente direction d'acteurs.
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James Franco est Tomas...
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Charlotte Gainsbourg (Kate, la mère)...
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Autres interprètes : Rachel McAdams (Sara), Marie-Josée Croze (Ann), Robert Naylor (Christopher adolescent)...


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La bande annonce...
 

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 Wim Wenders
né à Düsseldorf en 1945
Réalisateur, Scénariste, Acteur
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Il a réalisé une vingtaine de longs métrages dont :
Don't Come Knocking (2005)
Les Ailes du Désir (1987)
Paris Texas (1983)
Buena Vista Social Club (1999)
L'Ami Américain (1977)
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