dimanche 9 novembre 2014

PARIS EST UNE FÊTE (1964) - Ernest HEMINGWAY (1899-1961) - Etats-Unis

Un vrai plaisir que de découvrir, bien tardivement, cet ouvrage dans lequel Hemingway relate son premier séjour à Paris (1921-1926), alors qu'il était encore journaliste (correspondant étranger du Toronto Star)...
Une véritable déclaration d'amour au Paris de ce temps là !

La rédaction du livre, commencée à Cuba, seulement en 1957, a été achevée en 1959...
La première publication est intervenue en 1964, après la mort de l'écrivain...
La nouvelle édition de 2011 proposée par Gallimard a été revue et augmentée par Sean Hemingway (petit-fils de l'auteur) ; elle comporte également un avant propos de Patrick Hemingway (le fils)...
Cette édition reprend "le manuscrit original tel qu'il était au moment de la mort de l'écrivain en 1961."  
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C'est à Paris qu'Hemingway va rencontrer nombre de célébrités et notamment la communauté d'écrivains américains expatriés, ceux que l'on a appelé "la Génération Perdue" : Gertrude Stein (qui fut un peu son mentor), Scott Fitzgerald, Ezra Pound, et bien d'autres ...
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EXTRAITS :
<< Si vous avez eu la chance de vivre à Paris quand vous étiez jeunes, quels que soient les lieux visités par la suite, Paris ne vous quitte plus, car Paris est une fête mobile. >>
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<< J'appris à comprendre bien mieux Cézanne et à saisir vraiment comment il peignait ses paysages, quand j'étais affamé. Je me demandais s'il avait faim, lui aussi, lorsqu'il peignait ; mais j'en vins à penser que, peut-être, il oubliait tout simplement de manger. C'était là une des pensées irréfléchies mais lumineuses qui vous venaient à l'esprit quand vous étiez privé de sommeil ou affamé... >>
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<< Mais le seul poète que j'y rencontrai jamais (à la Closerie des Lilas) fut Blaise Cendrars, avec son visage écrasé de boxeur et sa manche vide retenue par une épingle, roulant une cigarette avec la main qui lui restait. C'était un bon compagnon tant qu'il ne buvait pas trop et, à cette époque, il était plus intéressant de l'entendre débiter des mensonges que d'écouter les histoires vraies racontées par d'autres... >>
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<< Découvrir tout ce monde nouveau d'écrivains, et avoir du temps pour lire, dans une ville comme Paris où l'on pouvait vivre et bien travailler, même si l'on était pauvre, c'était comme si l'on vous avez fait don d'un trésor. >>
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<< Il n'y a jamais de fin à Paris et le souvenir qu'en gardent tous ceux qui y ont vécu diffère d'une personne à l'autre. Nous y sommes toujours revenus...Paris valait toujours le déplacement, et on recevait toujours quelque chose en retour de ce qu'on lui donnait. >>
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Ainsi que le rappelle JefOpera, Woody Allen s'est inspiré de ce livre pour "Minuit à Paris" (un film enchanteur - voir ICI ) 
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ALBUM
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EN 1918 A MILAN
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EN 1923 - PHOTO PASSEPORT
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LA FINCA VIGIA  : MAISON D'HEMINGWAY A CUBA
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AVEC CASTRO
Rendez-vous à la Havane au Floridita pour prendre un verre...

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A voir  ICI   article du Promeneur du 68 du 20/11/2015 
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4 commentaires:

  1. Un livre superbe, plein de vie et de bonheur, dont Woody Allen s'est inspiré dans Midnight in Paris....
    Bonne semaine
    JF

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    1. Oui et je suis impardonnable de ne pas avoir cité le film de Woody Allen que j'avais adoré !

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  2. Je te sens enthousiaste. Ce qui n'étonne chez un familier de Paris, de sa vie, de sn histoire artistique. Je ne connais pas cet Hamingway-là. je ne connais que celui des nouvelles (500 000 dollars et autres nouvelles, Pays perdu), des nouvelles pas très gaies, désespérées même pour certaines... Bonne fin de soirée.. Florentin.

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  3. Je poste également un lien vers ton article dans ma dernière note.
    Amitié.

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