lundi 29 septembre 2014

LE CHIEN des BASKERVILLE - Conan DOYLE - Grande Bretagne - (livre numérique)


Après bien des années,  relecture du "Chien des Baskerville", sans doute l'un des meilleurs romans de Conan Doyle, adapté maintes et maintes fois tant au cinéma qu'à la télévision.
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Plaisir de retrouver le fameux détective et le docteur Watson....

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"C'était un chien, un chien énorme, noir comme du charbon, mais un chien comme jamais n'en avaient vu des yeux de mortel. Du feu s'échappait de sa gueule ouverte; ses yeux jetaient de la braise; son museau, ses pattes s'enveloppaient de traînées de flammes. Jamais aucun rêve délirant d'un cerveau dérangé ne créa vision plus sauvage, plus fantastique, plus infernale que cette bête qui dévalait du brouillard."

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Arthur Conan Doyle
(1859-1930)
Ecrivain et Médecin écossais
Auteur d'une cinquantaine de romans et de nombreuses nouvelles
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dimanche 28 septembre 2014

HIPPOCRATE - Thomas LILTI (réalisateur et coscénariste) - France - (au Pathé Beaugrenelle)

4 / 5
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Curieusement baptisé "comédie", ce film (même si il y a quelque gags comiques) oscille plutôt entre...
Autobiographie (le réalisateur s'est inspiré de sa formation de médecin)
et
Documentaire (la vie de tous les jours dans un 

milieu hospitalier avec tous les problèmes qui se posent...).
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Pas facile pour Benjamin, tout nouvel interne, de se confronter avec la dure réalité de l'hôpital :
les rapports parfois complexes (voire les affrontements) avec les collègues, les erreurs médicales, les contacts avec les patients et leurs familles...
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Un film passionnant !
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Benjamin (Vincent Lacoste)...
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Abdel Rezzak, le médecin étranger (Reda Kateb)...

Thomas Lifti :
"Ce personnage, est plus ou moins la fusion de deux médecins qui m’ont formé : l’un, algérien, Majid Si Hocine qui a participé au film, et l’autre, un Albanais dont j’ai perdu la trace, Arben Menzelxhiu."
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Le professeur Barois (Jacques Gamblin)...
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Docteur Denormany (Marianne Denicourt)...

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Thomas Lifti
né en 1976
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Scénariste et Réalisateur
"Hippocrate" est son second long métrage après "Les Yeux Bandés" réalisé en 2007...
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Médecin généraliste de formation, il exerce encore occasionnellement cette activité dans le cadre de remplacements...
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mercredi 24 septembre 2014

CUBA - BARACOA - LA FAROLA (mars 2014) - LES PETITS VENDEURS.....

Ils sont toujours là et nous les retrouvons avec plaisir !

Postés aux endroits "stratégiques" de la pittoresque route de la Farola, ils surgissent de toute part dés qu'une voiture apparaît en espérant qu'elle daignera s'arrêter ....
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Ces vendeurs font partie de la cohorte des petits métiers qui se multiplient à Cuba notamment depuis que l'Etat a supprimé un nombre impressionnant de ses agents dans tous les secteurs de l'économie...
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Normalement pour exercer ils doivent avoir une carte et payer une redevance à l'Etat : nous croyons comprendre que la plupart n'ont pas d'autorisation...
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Ce jour là, les "affaires" ne doivent guère être florissantes, ils nous paraissent un peu tristes...
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Soucieux ? Il doit ce mois-ci être papa d'une petite fille  ... 
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(photos JCMEMO)

mercredi 17 septembre 2014

L'HOMME AUX LEVRES DE SAPHIR (2004) - Hervé LE CORRE - France

500 pages à dévorer !


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Paris 1870
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Un éventreur court dans Paris, la nuit, et se livre à des actes sauvages...
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Curieux assassin, envouté, possédé par la lecture du livre du Comte de Lautréamont et qui se considère comme une sorte d'incarnation de Maldoror :
"" Un assassin qui n'agit ni par convoitise, ni par intérêt, pas même animé par la haine, ou un quelconque ressentiment. Non. Cet homme-là, puisque c'est un homme, et non un fauve, ou un démon, a lu un livre, est tombé amoureux de son auteur, et prétend lui rendre hommage en réalisant concrètement les crimes décrits dans l'ouvrage, intitulé "Les Chants de Maldoror" et qu'on doit à un jeune Isidore Ducasse, natif de Montevideo,...fils du consul de France...
....tâcher de cerner ce fou furieux lâché dans la ville un livre dans une main et un couteau dans l'autre... ""
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Outre l'originalité du sujet l'auteur nous offre, dans un style brillant, pittoresque et savoureux, un tableau saisissant du Paris de l'époque, alors que le régime du second empire est a bout de souffle et que se profilent les évènements de la Commune...
Un Paris des quartiers populaires avec notamment une classe ouvrière en pleine effervescence...
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J'ai été complètement subjugué par la lecture de ce roman qui s'achève de manière hallucinante !
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Extraits :
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"....On dirait que la fatigue, cette chienne que les patrons leur lâchent aux basques après des heures de travail pour surveiller qu'ils ne feront rien d'autre que reconstituer leurs forces pour le lendemain, est assise à leurs pieds et gronde en montrant les crocs dés qu'ils essaient de bouger. "

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" ..., ils continuent pareillement leurs conversations tonitruantes, et c'est même à ça qu'on reconnaît bien souvent un ouvrier : c'est quelqu'un qui parle haut et fort, sans manière, parce qu'il transporte toujours avec lui dans sa tête étourdie le vacarme de sa condition. "
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 " ; ... il sent bien, à force, que c'est toujours sur les mêmes que s'acharne le mauvais sort, et qu'ils ont le dos bien large et bien pratique pour qu'on leur tombe dessus et que dorme le bourgeois. Il se doute un peu, lui le flicard intègre, obscur gardien de l'ordre, qu'à faire vivre des hommes comme des chiens, ronfler dans des taudis grouillants de puces et de punaises, s'échiner aux usines douze heures par jour, leurs petits jetés dans la fureur des ateliers dès qu'ils se mouchent tout seuls, on ne saurait attendre d'eux des civilités de salon, ou des colères contenues dans le cristal de la politesse, ce bibelot délicat qu'on s'échange entre gens bien. "

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" Le peuple devrait sans tarder prendre les armes et renverser le vieux monde. Foutre le feu aux beaux quartiers, crever la panse des bourgeois. Les femmes, toujours maltraitées, pondeuses esclaves, toujours les dernières, et les putains, donc, comme nous autres, devraient s’asseoir le cul nu sur leur figure et les écraser avec ce pour quoi ils payent à l’insu de leur légitime. Leur péter aux favoris. Leur pisser à la moustache. Faire en sorte que la fente maudite d’où sort le monde soit la dernière étouffante vision de leur nuisible existence. "
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Hervé Le Corre
né à Bordeaux en 1955
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Professeur de Lettres
et Romancier
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La Douleur des morts (1990)
Les Coeurs déchiquetés (2009)
Après  la Guerre (2014)
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mercredi 10 septembre 2014

VENISE (juin 2014) - ÎLE SAN GIORGIO - Fondation CINI - LE STANZE DEL VETRO - "I SANTILLANA" & Hiroshi SUGIMOTO

Venise est bien la ville de la lumière et des reflets...
La Fondation Giorgio Cini nous offre une superbe exposition de
Laura Santillana et Alessandro Diaz Santillana (ils sont frère et soeur).
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Sculptures en verre, panneaux, vases, oeuvres diverses.
Des années 80 jusqu'à nos jours...
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Le Thé à Venise....
The Glass Tea House Mondrian
est la première création architecturale
de
Hiroshi Sugimoto (né en 1948)
(Photographe japonais très connu pour ses photos noir et blanc).
Cette création originale (éphémère) comporte un parcours avec des effets de surprise et de perspective, un bassin et une sorte de cube de verre où l'on peut voir (si on a de la chance...) se dérouler la cérémonie du thé....
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(photos JCMEMO)

jeudi 4 septembre 2014

LA SYMPHONIE DE LENINGRAD - Sarah QUIGLEY - Nouvelle-Zelande

Un livre passionnant conseillé par un ami blogueur...

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Ce roman est inspiré d'un épisode authentique de la deuxième guerre mondiale :
L'exécution publique, sur la demande de Staline, de la 7° symphonie de Chostakovitch, pendant le terrible siège de Leningrad.
Ce concert était relayé par des haut-parleurs dirigés vers les lignes allemandes...
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A lire absolument l'excellent article de Jefopera ---> ICI
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Dmitri Chostakovitch (1906-1975)
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Extraits
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" Leningrad, cette cité de brume et de brouillard, la réalisation de visionnaires obstinés qui avaient édifié des tours de pierre et des dômes dorés sur des marais mouvants ! "
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" Le grondement lointain de l'artillerie était continu, sourd, comme le tonnerre. Même faire la queue chez le boulanger était risqué ; les bombardements incessants contraignaient les passants à courir aux abris à tout bout de champ. Leningrad était labouré de cicatrices : parcs défoncés, murs criblés d'impacts, immeubles en ruine. Touchées, les usines explosaient dans des gerbes de flammes. Le chaos n'empêchait pourtant pas Chostakovitch de s'enfermer stoïquement dans son bureau. "
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" ...Des jambes estropiées où l'avait prélevé des lambeaux de chair, des cadavres de femmes amputés des deux seins, de profondes entailles pratiquées sur le dos et le ventre, pareils à des filets de boeuf débités en tranches. On avait dérobé la chair des morts pour nourrir les vivants...
Elias observait cette vision d'horreur, le coeur au bor des lèvres. Il se couvrit le visage de ses mains. A quoi servait l'art face à de telles atrocités . La musique de Chostakovitch n'était-elle qu'un beau masque recouvrant la barbarie humaine ? "
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" Il abaissa sa baguette tandis que les premiers accords, pleins et assurés, s’élevaient dans la salle poussiéreuse. Puis les trompettes et les timbales dominèrent la ligne mélodique des cordes, avec leur motif de deux notes, lancinant et répétitif…..Il y eut des entrées loupées, quelques solos bâclés.... Elias fut saisi de panique. Un musicien blêmit et s’affala sur sa chaise. Mais portée par son élan, la musique roulait comme un rocher sur une pente douce. Il se contentait de la guider, la retenir, l’empêcher de s’emballer… La symphonie menait sa propre vie… " 
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Sarah Quigley
née en Nouvelle Zélande en 1967
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Etudes à Oxford : doctorat de littérature anglaise
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Journaliste et écrivaine
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Vit à Berlin


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lundi 1 septembre 2014

INFO BLOG - SEPTEMBRE 2014 - UN RYTHME DE VACANCE.....

MENTON
C'EST BIEN...
ET
L'ITALIE
 C'EST PAS LOIN !

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(photos JCMEMO)