mardi 30 juillet 2013

QUELQUES JOURS D'ARRÊT...

 
Tableau (acrylique) ramené de Cuba peint par Noa, jeune artiste de la région de Baracoa - photo JCMEMO.
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dimanche 28 juillet 2013

UNE JOURNEE A ROME - Francesca COMENCINI (réalisation et scénario) - Italie

4,5 / 5
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Bon, c'est vrai que, objectivement, la note est trop forte...
Mais j'ai tellement aimé ce "petit film" !
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Une journée à Rome...
Une journée particulière...
Doux moments de bonheur et de liberté pour deux jeunes romains issus de milieu modeste...
Au-delà du charme de la comédie, la réalisatrice dénonce, avec lucidité et adresse, les tares de la société italienne d'aujourd'hui et notamment les difficultés rencontrées par les jeunes pour y trouver leur place.
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Le film est "porté" par deux jeunes acteurs "en état de grâce"...
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Filippo Scicchitano & Giulia Valentini...
 
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Francesca Comencini (ci-dessous avec ses interprètes)...
Née à Rome en 1961
Réalisatrice et Scénariste
Elle est la fille de Luigi Comencini, auteur de plus de 30 films, dont l'Incompris, La Ragazza, L'Argent de la Vieille.
Elle déclare à propos de son film :
 "J’ai voulu faire un film sur deux jeunes qui partent de la banlieue et se rapprochent du centre-ville. Raconter leur journée par petites touches et avec une espèce de tranquillité narrative qui, sans que l’on y prenne garde, gagne peu à peu en tension. Faire un film précis et léger. Précis dans la description des deux personnages et dans celle de la ville. Léger dans le ton, parce que la légèreté appartient à Marco et à Gina, à leur âge et à leur vitalité enfantine. Un film rapide, aussi bien dans son arc de temps - une journée - que dans le rythme du récit. Il m’a semblé que c’était la seule manière de parvenir à saisir quelque chose de ce qui, avec légèreté et rapidité, s’est emparé de notre pays et de nos vies, les rendant pesantes et stressées."
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vendredi 26 juillet 2013

BLOODY MIAMI - Tom WOLFE (né en 1931) - Etats-Unis

BLOODY MIAMI
ou
Des Cubains à Miami.
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Après le portrait cinglant du New York du "Bûcher des Vanités" (1987), Tom Wolfe nous offre une description au scalpel de Miami aux prises avec ses immigrés...
Autour de Nestor Camacho, jeune policier, fils d'un immigré cubain, toute une galerie de personnages (quelquefois un peu trop caricaturaux...)qui s'affrontent : Haïtiens, Latinos, Noirs, Métis, Russes, et même quelques "Anglos"...
"Un monde où tout le monde déteste tout le monde" !
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S'il est vrai que Wolfe ne fait pas dans la dentelle je me suis néanmoins laissé entraîner dans ce tourbillon d'intrigues en tout genre, de fric, de violence, de sexe, etc...

Tout cela dans un style brut (parfois un peu trop), heurté, imagé, mais efficace...
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Deux extraits :
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"....Miami était la seule ville du monde dont plus de la moitié des habitants étaient des immigrés de fraîche date, autrement dit des cinquante dernières années? Ah oui, vraiment? Hmmm...Qui s'en serait douté? Une fraction d'entre eux, les Cubains, avait la haute main sur toute la politique municipale - un maire cubain, des chefs de service cubains, des flics cubains, encore des flics cubains, soixante pour cent de la police était constituée de Cubains auxquels s'ajoutaient dix pour cent d'autres Latinos, dix-huit pour cent de Noirs américains et seulement douze pour cent d'Anglos? L'ensemble de la population se ventilait largement de la même manière...Les Cubains et autres Latinos étaient si dominants que Le Herald avait du lancer une édition distincte en espagnol, El Nuovo Herald, avec son propre personnel cubain pour ne pas risquer de se couler..."
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"C'est la seule chose qu'un Cubain ait à faire : poser le pied sur le sol américain ou sur n'importe quelle structure partant du sol américain, ce pont routier, par exemple, et il obtiendra l'asile...N'importe quel Cubain...C'étaient les seuls réfugiés à bénéficier d'un tel privilège. La clause de l'immigration la plus favorisée d'Amérique, voila ce dont bénéficiaient les Cubains. Si un réfugié cubain posait le pied sur le sol américain (ou sur une structure américaine), il était catalogué 'dry foot', 'pied sec', et était sauvé. Mais s'il se faisait arrêter sur ou dans l'eau, il était renvoyé à Cuba...."
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dimanche 21 juillet 2013

CUBA - BARACOA (janv.2013) - DES PÊCHEURS... UNE SIRENE....

De nombreux petits villages parsèment une partie de la côte de la région de Baracoa...
Les habitants n'y ont pas la vie facile : beaucoup d'entre eux, pour survivre tant bien que mal, pratiquent la pêche en plongée (difficile et même dangereuse).
C'est souvent complètement épuisés qu'ils sortent de l'eau.
Voici deux de ces courageux pêcheurs...

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La plaque de plomb que l'on aperçoit à la ceinture est destinée à faciliter l'immersion...
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Retour au village
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Dans un de ces pauvres villages une apparition inattendue, "insolite" :
Une très jeune fille à la silhouette de mannequin... 
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Sa petite sœur et sa mère...
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Mais que deviendra-t-elle ?
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(photos JCMEMO)

vendredi 19 juillet 2013

MANIERE DE VOIR N° 130 - A QUI LE CRIME PROFITE

Un numéro passionnant de "Manière de Voir", mais déroutant, démoralisant même.
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Partout dans le monde on ne trouve que :
Violence, Drogue, Insécurité, Fraude, Contrefaçon, Narcotrafic, Corruption, Criminalité financière, etc, etc, etc...
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Maurice Lemoine (qui a coordonné ce numéro) donne le ton dans son éditorial intitulé
"En bandes organisées"
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extrait :
Rien de nouveau sous le soleil ? Des organisations hors la loi existaient déjà dans l’Antiquité, au Moyen Age, durant l’Ancien Régime et les décennies passées. Mais, depuis la fin du XXe siècle, les abandons de souveraineté et la mondialisation libérale ont permis aux capitaux de circuler sans frein d’un bout à l’autre de la planète. Et favorisé ainsi l’explosion d’un marché de la finance hors de contrôle, auquel s’est connectée cette grande truanderie.
Mafia albanophone et oligarques russes, triades chinoises, parrains calabrais ou siciliens, pirates des mers chaudes et trafiquants de stupéfiants, d'armes de bois, de diamants, d'êtres humains, de médicaments : la variété des ''"commerçants illicites"" et de leurs marchandises donnent le tournis."
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Le numéro est illustré de reportages photographiques, notamment en Bolivie et en Calabre
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mercredi 17 juillet 2013

VENISE (juin 2013) - 55° BIENNALE - CARO AU MUSEE CORRER

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Au Musée Correr belle rétrospective du sculpteur britannique abstrait
Anthony Caro
 (né en 1924)
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Parmi les  28 œuvres présentées :
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Le Triomphe de César (1987)...
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River Song (2012)...
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Le Déjeuner sur l'herbe (1989)...
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Red Splash (1966)...
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(photos JCMEMO)

mardi 16 juillet 2013

FRANCES HA - Noah BAUMBACH (réalisation & scénario avec Greta Gerwig) - Etats-Unis

3,5 / 5
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Un film sympathique : drôle et émouvant !
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 Frances partage un appartement avec Sophie, sa meilleure amie, mais cette dernière décide de partir pour vivre avec l'homme qu'elle aime...
Frances va alors se trouver complètement désemparée.
Comment trouver sa place (elle rêve de devenir chorégraphe) dans un New York (qui pourrait être celui de Woody Allen)...
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Un beau portrait d'une jeune femme paumée mais attachante
et aussi
 Une belle histoire d'amitié.
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Dommage que le film soit un peu trop "bavard" : une cascade de dialogues qui finissent par être lassants.
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Greta Gerwig, une Frances très convaincante...
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samedi 13 juillet 2013

CUBA - TRINIDAD (janv. 2013) - DES GENS DE TRINIDAD...


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(photos JCMEMO)

jeudi 11 juillet 2013

LE VICOMTE DE BRAGELONNE (1847/1850) - Alexandre DUMAS - Livre numérique

Alexandre Dumas (1802-1870) :
"L'histoire n'est jamais qu'un clou auquel j'accroche mes romans".
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Le cycle des Trois Mousquetaires s'achève donc avec "Le Vicomte de Bragelonne" que je viens de découvrir.
Ce pauvre Vicomte n''est autre que le fils d'Athos : il
a la malchance de bruler d'amour pour une certaine...Louise de la Vallière.
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La lecture de ce "monument" est absolument passionnante !
D'incroyable péripéties, rebondissements, intrigues amoureuses et politiques se succèdent à un rythme effréné.
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Outre nos quatre mousquetaires, on y côtoie une multitude de personnages qui se déchirent, complotent, s'aiment, se trahissent : le jeune Louis XIV , La Vallière, Mazarin, Charles II d'Angleterre, Anne d'Autriche, Fouquet, Colbert et tant d'autres...

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Ce dernier volet me parait être le meilleur : on y ressent une mélancolie et une émotion non éprouvées, du moins dans mon souvenir, lors de la lecture des "Trois Mousquetaires" et de "Vingt Ans Après".
Tout va donc s'arrêter : Porthos, Athos et son fils, d'Artagnan vont mourir ; seul Aramis survivra...
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Un magnifique extrait : la mort de d'Artagnan :
"D’Artagnan allongeait le bras pour ouvrir ce coffret,  quand un boulet,  parti de la ville,  vint broyer le coffre entre les bras de l’officier,  frappa d’Artagnan en pleine poitrine,  et le renversa sur un talus de terre,  tandis que le bâton fleurdelisé,  s’échappant des flancs mutilés de la boîte,  venait en roulant se placer sous la main défaillante du maréchal.
D’Artagnan essaya de se relever. On l’avait cru renversé sans blessures. Un cri terrible partit du groupe de ses officiers épouvantés : le maréchal était couvert de sang ; la pâleur de la mort montait lentement à son noble visage.
Appuyé sur les bras qui,  de toutes parts,  se tendaient pour le recevoir,  il put tourner une fois encore ses regards vers la place,  et distinguer le drapeau blanc à la crête du bastion principal ; ses oreilles,  déjà sourdes aux bruits de la vie,  perçurent faiblement les roulements du tambour qui annonçaient la victoire.
Alors serrant de sa main crispée le bâton brodé de fleurs de lis d’or,  il abaissa vers lui ses yeux qui n’avaient plus la force de regarder au ciel,  et il tomba en murmurant ces mots étranges,  qui parurent aux soldats surpris autant de mots cabalistiques,  mots qui avaient jadis représenté tant de choses sur la terre,  et que nul,  excepté ce mourant,  ne comprenait plus :
– Athos,  Porthos,  au revoir. – Aramis,  à jamais,  adieu !
Des quatre vaillants hommes dont nous avons raconté l’histoire,  il ne restait plus qu’un seul corps : Dieu avait repris les âmes."

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mardi 9 juillet 2013

LES BEAUX JOURS - Marion VERNOUX - France

2,5 / 5
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Histoire d'une passion amoureuse entre une femme mariée et un homme beaucoup plus jeune, rencontre qui ne sera qu'une courte "parenthèse" dans la vie de cette femme...
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Je n'ai guère aimé ce film pourtant bien accueilli par la critique et le public...
Quelques belles scènes, il est vrai, mais surtout du "remplissage" sans grand intérêt...
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De plus j'ai un "problème" avec Fanny Ardant, artiste très appréciée mais que je trouve, pour ma part, exaspérante : elle me donne l'impression de se contenter de faire du Fanny Ardant !
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Un bon point par contre pour l'excellente prestation de Laurent Laffite (pensionnaire de la Comédie-Française)... 
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dimanche 7 juillet 2013

VENISE (juin 2013) - VENISE ET LA 55° BIENNALE....

Une incroyable manifestation de l'Art contemporain !
Tout Venise semble y participer...
La biennale ne se cantonne pas aux nombreux pavillons des Giardini et de l'Arsenal, elle est très présente dans toute la ville : musées, places, églises, canaux...
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On y trouve le meilleur et le pire, mais finalement tout le monde est satisfait : le pire pour les uns étant le meilleur pour d'autres !
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Et puis il y a toujours les palais, les canaux, les églises, les musées et....
un gondolier qui discute avec un cuisinier...
 
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(photos JCMEMO)