mardi 28 mai 2013

LIVRE - LA MADONE ASSASSINE - Andrea G. PINKETTS - Italie

 Un polar curieux, à la fois plutôt réaliste dans le fond et complètement déjanté dans la forme....
Cela se passe dans les faubourgs de Milan...
Lazare Santandrea, un sympathique personnage, paillard et bon buveur, entouré d'une bande de copains tout aussi pittoresques...
De savoureuses apparitions de la Vierge...
Quelques meurtres aussi...
Tout cela donne un cocktail très plaisant , d'autant que le style est très imagé (Pinketts sait trouver avec bonheur la phrase qui fait mouche...).
Mais 500 pages à déguster, c'est tout de même un tout petit peu trop long !
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Extraits :
"...Je n'ai rien contre les Chinois. Au contraire, ils me plaisent parce qu'ils sont si nombreux qu'en pensant à eux on ne se sent plus seul....Le véritable antiracisme consiste à ne considérer ni la pigmentation ni la culture, ni les ancêtres ni les cousins de campagne. Quand on rencontre quelqu'un, le véritable antiracisme consiste à le traiter comme il le mérite. Dans la plupart des cas, à coups de pieds au cul."
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"L'Italie est un pays de Miss, peut-être parce qu'elle en est une elle-même. La demoiselle Italie est belle et caliente, elle joue parfois les bigotes mais au fond d'elle-même, c'est une petite dévergondée. C'est une femme facile qui pour sauver ce qui peut l'être se laisse palper ce qui est palpable. Avec elle, tout est permis, les immeubles sans permis de construire, les tours penchées. Elle aime la compagnie et pour ne pas rester seule n'hésite pas à accueillir le pape, un individu pontifiant jusqu'à la nausée."
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Andrea G. Pinketts
né à Milan en 1961
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Ecrivain, Journaliste et Dramaturge
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Il a publié 16 romans, dont 6 en France : Le sens de la formule (1998), L'absence de l'absinthe (2001), Le vice de l'agneau (2001), Turquoise fugace (2005), Label Flic (2006)
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On dit que Santandrea, le héros principal, est un peu le double de l'auteur...
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"Pour me plonger dans un récit, il faut d’abord que je plonge physiquement dans le milieu que je veux décrire. C’est pourquoi j’ai vécu parmi les satanistes de Bologne...ou encore parmi les SDF de la gare de Milan dans les années 1990. C’était très dangereux. En effet, je me suis vraiment infiltré dans ce milieu et j’ai vécu en contact étroit avec eux. Ma mère se rongeait les sangs. Elle ne songeait qu’à une seule chose : avais-je bien mis mon maillot de laine ? Mais elle n’imaginait pas un instant les rixes quotidiennes au couteau." (Andrea G. Pinketts)
 
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2 commentaires:

  1. Pour rester en Italie, il faut absolument aller voir La Grande Belleza ! Cela faisait des mois, pour ne pas dire des années que je n'avais pris un tel plaisir au cinéma, c'est superbe et génial, du Fellini au 21ème siècle mais aussi plein d'autres choses et des images magnifiques de Rome.
    Bonne journée
    JF

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    1. C'est évidemment prévu avant de partir pour.................Venise
      Bonne journée !
      JC

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