mardi 23 avril 2013

LA BELLE ENDORMIE - Marco BELLOCCHIO - Italie - (au Balzac)

5 / 5
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Magistral !
Aprés "Vincere" (voir ICI )
Marco Bellochio nous offre un nouveau chef-d'oeuvre...
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Tout concourt à la réussite de ce film :
la profondeur du scénario, la parfaite maitrise de la réalisation, l'interprétation absolument éblouissante.
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En fevrier 2009,  aprés de nombreuses années d'un coma artificiel, Eluana Englaro, sur la demande de son père, est débranchée des appareils qui la maintenaient "en vie" à la suite d'un accident de voiture.
Ce drame de l'euthanasie avait alors profondément bouleversé et divisé l'Italie.
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Bellochio a imaginé quatre histoires habilement racontées en alternance et qui se déroulent
dans les quelques jours qui précèdent la mort d'Eluana.
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Il ne s'agit nullement d'un plaidoyer pour (ou contre) l'euthanasie, mais bien d'une réflexion sur un problème qui nous concerne tous : comment faire face à la fin de vie...
"A un certain âge, les questions sur la vie et la mort affleurent. Au fond, 'La Belle Endormie' est plus un film de jeunes qu'un film de vieux" (Marco Bellochio)
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Toni Servillo (Uliano, le sénateur qui a aidé autrefois sa femme à mourir)...
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Alba Rohrwacher (Maria, la fille du sénateur, militante du droit pour la vie)...
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Isabelle Huppert (la grande artiste qui a tout abandonné pour veiller sur sa fille en état de léthargie)...
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Maya Sansa (Rossa, la droguée suicidaire) et Pier Giorgio Bellochio (le jeune médecin qui veut à tout prix la sauver)...

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Certains ont également vu dans le film une métaphore de l'Italie en plein désarroi.
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bande annonce  ------) ICI
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Marco Bellochio
né à Piacenza en 1939
Réalisateur & Scénariste... 
Une carrière impressionnante pour ce grand cinéaste, trés engagé politiquement.
On peut citer dans son abondante filmographie :
Vincere (2009)
Buongiorno, notte (2003)
Le Sourire de ma Mère (2001)
La Nourrice (1998)
Le Saut dans le Vide (1980)
Les Poings dans les Poches (1965)
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1 commentaire:

  1. Bel enthousiasme ! 5/5, tu ne l'accordes pas si souvent ! Mon âge me met dans la zone où l'on commence à penser un peu plus souvent à sa finitude. Heureusement, comme beaucoup, j'y pense et puis j'oublie, entraîné par le prenant fil de la vie. Je ne suis pas sûr de vouloir absolument voir un tel film. Justement, parce qu'il me mettrait mal à l'aise et m'entraînerait sur des chemins où je n'ai pas trop envie d'aller. Mais, bon ...

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