dimanche 29 mai 2011

PATTY DIPHUSA (1991) - Pedro ALMODOVAR - Espagne

Patty, une star du porno surnommée "la Vénus des lavabos", écrit pour une revue branchée : elle évoque sa vie dans le cadre du Madrid des années 1980.

A travers ce personnage savoureux Almodovar parle de lui et du milieu dans lequel il a vécu lorsque seul, à l'age de 16 ans, il débarque à Madrid.

Je n'ai pas été totalement convaincu même si on retrouve dans ce court roman la liberté de ton, la démesure, l'univers du cinéaste...Les propos déjantés de Patty ont fini par me lasser.

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J'ai été plus intéressé par les autres textes qui figurent dans ce livre et dans lesquels Almodovar parle de ce qu'il sait faire parfaitement : le cinéma...

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Extraits :

"Une des grandes qualités d'Autant en emporte le vent, c'est sa dureté. Les scénaristes osent nous briser le coeur en écrivant une fin dans laquelle Rhett Butler laisse Scarlett seule, abandonnée en plein milieu de l'escalier. En fait elle n'est pas tout à fait seule...Sous ses pieds palpite la terre rouge de Tara. Je n'hésite pas à le redire : Scarlett n'est pas une femme mais un laboureur, mieux encore : un symbole. Et personne ne peut imposer un symbole, même Clark Gable."

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Sur la direction d'actrices : "Il y a, entre elles et moi, un sentiment étrange de réciprocité. Je réveille en elles des sentiments maternels, et réciproquement. C'est pour cela que nous nous entendons si bien sur le plateau."

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Sur le cinéma d'auteur : "Les meilleurs films d'auteurs sont ceux qui sont réalisés en pensant au public. Regarde Hitchcock."

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Pedro Almodovar né en 1949

Réalisateur, scénariste et producteur...

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Une vingtaine de longs métrages dont...


Son dernier film "La piel que habito" avec Antonio Banderas et Marisa Paredes ne semble pas avoir conquis le Festival de Cannes : attendons de voir !

1 commentaire:

  1. Bonsoir, j'ai lu le roman il y a quelques années déjà, mais pas les autres textes, et mes souvenirs (JCMEMO, je découvrirai peut-être ton prénom un jour) sont sans doute parcellaires. Ce que je sais cependant, c'est que je n'avais pas accroché ni dans le fond, ni dans la forme. Quant à Pennac, c'est aussi un univers particulier. Je crois que l'on "marche" ou pas. Bien sûr, commencer par "La petite marchande de prose" n'est pas le plus facile ; les personnages ont déjà toute une histoire et ne pas la connaître doit rendre l'immersion dans le monde de Pennac plus difficile.

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