mardi 25 mai 2010

ROCHER DE BRIGHTON (1938) - Graham GREENE - Angleterre

J'avais gardé du "Rocher de Brighton" le souvenir assez vague d'un bon "polar".
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Une nouvelle lecture , aprés bien des années, me fait découvrir bien d'autres aspects du roman de Greene...
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Certes, il débute brutalement comme un thriller, dés la première phrase :
"Hale n'avait pas passé trois heures à Brighton qu'il savait que les autres avait décidé de le tuer"...
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Mais le plus intéressant est la manière dont l'auteur a su faire vivre ses personnages : déboussolés, "hantés" par le péché, la justice divine, la damnation :
"Péché mortel...
Un de plus ou de moins, dit-il, quelle différence cela fait-il ? On ne peut pas être damné deux fois et nous sommes déja damnés.."
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Particulièrement remarquable le portrait du personnage principal, Pinkie, jeune truand sadique, d'une cruauté incroyable :
"Il se tourna vers Spicer avec un venin secret, une cruauté qui raidissait tout son corps autant que peut le faire le désir charnel."
"...l'horreur de l'humanité s'accrochait à sa gorge comme une gangrène."
Graham Greene (1904-1991)
- Notre agent à La Havane
- La Puissance et la Gloire
- Un Américain bien tranquille
- Les Comédiens
- Le Fond du Problème

2 commentaires:

  1. C'est un auteur que j'ai lu dans ma jeunesse, je dois en avoir dans ma bibliothèque des livres de lui je vais voir ! Amicalement

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  2. Je l'ai lu et n'en est pas gardé souvenir. ma lecture est très lointaine. Mais, tu vois comme les souvenirs peuvent être drôles, je me rappelle que la couverture du livre était verte. Par contre j'ai un souvenir très vif de "La puissance et la gloire", que j'ai lu au moins deux fois. Je l'ai lu, très jeune, à un moment où, catho convaincu, j'accordais beaucoup d'importance à la "grâce". Epoque où j'ai également dévoré Georges Bernanos.

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