mercredi 1 juillet 2009

LE BOULEVARD PERIPHERIQUE (Actes Sud 2008) - Henry BAUCHAU





Henry Bauchau, né en Belgique en 1913, a obtenu le prix Inter 2008 pour "le Boulevard Périphérique", mais il reste encore trop méconnu du grand public.

Il est pour moi l'écrivain vivant de langue française que j'admire le plus...

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Parmi ses oeuvres : La Déchirure, Le Régiment noir, Oedipe sur la route, Antigone, Les Vallées du bonheur profond,...






La mort douloureuse de Paule, sa belle-fille, ranime chez le narrateur le souvenir de la disparition de son ami Stéphane "qui sera toujours jeune, il aura toujours 29 ans, ses yeux bleus, ses cheveux blonds et son sourire d'Indien."
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Dans un style limpide, lumineux, d'éblouissantes pages sur la souffrance, la mort, l'espérance, l'amitié...
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Un livre d'une telle force se quitte avec regret : tout semble dit !

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"...C'est vrai qu'elle va mieux, elle va peut-être s'en sortir. Oui je me dis cela. Je me lève ragaillardi, je l'embrasse, j'embrasse la mère, tout cela va finir...En ouvrant la porte, je me retourne vers Paule, je suis heureux, je souris. Elle voit mon bonheur, elle voit qu'il n'est pas feint, elle rit d'un rire joyeux, confiant, plein de certitude."
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"...il est clair que si nous étions un homme et une femme on penserait que c'est l'amour. Et c'est cela sans doute, je suis prêt, lui aussi peut-être, à le reconnaître mais je suis arrêté parce qu'il n'y a entre nous ni désir, ni possession. Il n'entrera pas dans mon avoir, ni moi dans le sien. Il est hors mots d'amour, hors mots sexuels. Tout se passe dans l'échange de regards dont bientôt nous allons être privés. Il n'y a pas d'autres raisons à notre présence ici, à notre heureuse conversation de regards."

8 commentaires:

  1. Ton premier commentaire. Ce texte me laisse perplexe, mais si c'est la réalité, alors c'est l'idéal. Si deux êtres peuvent vivre ensemble un sentiment profond quel qu'il soit en n'échangeant que des regards, çà ne ressemble pas au monde que nous vivons. Je te souhaite de te plaire dans ton nouvel univers de blog. Amicalement.

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  2. mais je ne suis pas anonyme.

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  3. Qui es-tu cher "Anonyme" ? je crois avoir une idée, mais...

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  4. Je pense que tu as deviné si je m'en réfère à un visiteur qui porte ton pseudo. Et si ce n'était pas moi et comme je ne veux pas que tu sois déçu, je ne dirai rien. A toi de me faire comprendre. Bon week-end. Très amicalement.

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  5. Ou sur celui-là....
    Clouseau

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  6. Coucou, et bien nous alons le lire maman et moi, je l'ai acheté...Bienvenue sur blogspot, jespère que ça te plaira...3 ans et demi que j'y suis mine rien, bisou

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  7. Jean-Claude,bonsoir je te cherche partout, hier j'ai cru te trouver chez overblog, aujourd(hui clouseau me donne une adresse.Tu as pris une décision, je te remercie de me tenir informée comme ça je pourrais te lire, je t'embrasse.
    Gaby

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  8. Ces quelques lignes donnent envie... Décidément, on n'a pas assez d'une vie pour découvrir tout ce que l'on voudrait !!!... Bravo pour tes articles, toujours intéressants et bonne journée. Amicalement.
    PS. Si tu le peux (?) supprime mon inscription de membre... juste pour que je puisse recommencer avec une autre image ! (moi je n'ai pas pu...ou su ). Merci.

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